Sauve qui peut ! ! !

Nous nous sommes réunis mes compères et moi vendredi dernier pour tester les règles de base de black powder dans l'optique de trouver une règle pour jouer Empire en 15 et 28 mm. Nous arrêtons de jouer à Vive l'Empereur qui au final pour les grosses batailles est bien trop lourd en gestion et en temps.

Je suis l'initiateur du test PB car j'ai déjà eu l'occasion d'y jouer lors de notre campagne guerre de sécession au club, et j'avoue que le mécanisme de jeu me plait bien. Certes il y a de nombreux défaut, comme le fait que l'artillerie est peu voir pas efficace, mais nous prévoyons si jamais la règle plait à faire nos propres amendements.

Pour ce test, j'ai rédigé vite fait un petit scénario, l'armée française vient de perdre la bataille. La retraite est en cours et les survivants tentent de traverser la rivière pour rejoindre le corps de réserve qui défend la rive opposée.

Les français dispose de 3 brigades de 3 unités, dont une qui représente le corps de réserve. Les autrichiens disposent également de 3 brigades mais comportant une unité de plus à chaque fois. Les français arrivent par la route et doivent traverser la table, les autrichiens arrivent sur chacun de leurs flancs......le but étant pour ce soir de s'amuser, il n'y a pas de réelles conditions de victoire.

Les Français arrivent par la route, brigade après brigade. L'avancée française est vite stoppée par un mouvement de cavalerie qui prend position sur la route. Une seconde brigade autrichienne se déploie directement sur le flanc droit des français alors qu'une troisième investie le village et l'espace entre ce dernier et la rivière.....Les tirailleurs du corps de réserve français passent le gué pour soutenir l'avancée des troupes en retraite.....La seconde brigade française se porte en avant du village mais le trouve fort occupé à son arrivée....

Le fameux gué qu'il faut atteindre pour retrouver une paix toute relative. Le bataillon de ligne s'est porté en avant de façon à pouvoir vider leurs mousquets sur le bataillon d'autrichien qui menace directement la route.

Alors que la seconde brigade français se retrouve incapable d'avancer en raison du feu ennemi, la première parvient à bloquer l'avance des cavaliers par son feu, ce qui ne résous pas son affaire puisqu'ils sont toujours sur la route.

Le général d'armée français semble vouloir faire une pause, bizarre il me semble que c'est un personnage célèbre....

Alors que les pertes s'accumulent de chaque côté, les autrichiens ont fini par refermer la nasse sur les forces française. Celles-ci commencent d'ailleurs à souffrir de la fatigue et des pertes accumulées, manqueraient plus qu'elles craquent.... 

Ne voyant pas d'issue pour les deux brigades en retraite, le général de la brigade de réserve se décide enfin à lancer ses chasseurs à cheval à la rescousse....Longtemps indécis, le sort de la bataille est peut être déjà jouée.....

Dans un sursaut de bravoure, un bataillon français de la première brigade charge son homologue, les feu défensif sont terribles......Mais les français emportés par leur élan bouscule et anéantisse le bataillon autrichien, tuant même son général.....Dans leur élan, ils emportent même la batterie lors d'une seconde charge.... 

Du côté du gué, le bataillon autrichien bien usé par les tirs de mousqueterie reçoit de plein fouet la charge des chasseurs. L'unité craque et se voit détruite sur place.....

Au centre les français n'arrivent toujours pas à percer, un premier bataillon a même été détruit....Les cavaliers autrichiens ont subit de lourde pertes mais leurs actions ont considérablement ralentie, voir même stoppé l'avance française.....

Poursuivant leur chevauchée meurtrière, les chasseurs tombent sur le flanc de la batterie qui ne résistera pas à tant de violence....

Les français continuent leur charge furieuse, repoussant un bataillon, s'embrochant joyeusement à la baïonnette avec un autre..... 

Le jour finira par tombé sur cette morne plaine, où nous ne purent déclaré ni vainqueurs ni vaincus, les autrichiens avaient perdu certes 4 bataillons de ligne et deux batteries contre un seul bataillon français, mais le gué était encore loin. Toutes les unités française étaient sur le point de craqué alors que les autrichiens avaient encore deux bataillons quasi neuf. La cavalerie, bien que moribonde, stoppait toujours l'avancée des français. Le passage vers le gué était plus qu'accessible aux français mais les hasards de la guerre venait de démontrer que nul n'est l'abris d'un revers de fortune......

 

 Partie bien sympathique sur les règles de base. Nous allons organiser un nouveau test avec quelques amendements de notre cru, pour rendre un peu plus le coté empire que nous recherchons.